La peinture de Marfaing se manifeste dans l’énergie du geste, explosive ou maîtrisée. Sa peinture est un art en tension ; noir et blanc, ombre et lumière, plein et vide s’opposent sur la toile comme autant de conflits spirituels.
Marfaing n’attribue pas de titres à ses oeuvres, tout comme il se refuse à leur associer un discours : « La peinture n’aime pas les bavards et les explications », écrit-il.
Associée à l’abstraction lyrique, sa peinture se fonde sur de larges traces noires posées à la brosse ou à la spatule sur la toile immaculée : « Avec Soulages, Hartung, l’Américain Kline…, Marfaing est un des grands broyeurs de noir apparus après la dernière guerre », écrit Frédéric Edelmann.