Albert Gleizes, né à Paris en 1881, est un peintre, dessinateur, graveur, philosophe et théoricien d’art.
En 1901, Gleizes présente ses premiers paysages de style impressionniste. Il participe activement à la vie artistique parisienne. Il montre son travail dans des expositions collectives, participe à la création de nouveaux Salons (Automne, Tuileries).
À partir de 1908-1909, il s’oriente vers une manière de peindre plus simplifiée et géométrique, sous l’influence de Henri Le Fauconnier et de Jean Metzinger et crée les « Paysages classiques ». En 1910, l’artiste rejoint les cubistes regroupés autour de Robert Delaunay. Il participe au Salon de la Section d’or.
En 1912, il écrit, avec Jean Metzinger, le premier traité majeur sur le cubisme, Du « Cubisme ».
Mobilisé peu de temps dès le début de la guerre, Gleizes part pour les États-Unis en 1915. Ces quatre années passées à New-York donneront une réelle impulsion religieuse à son œuvre.
Lorsqu’il revient en France à la fin de la guerre, il se tourne vers une peinture non-figurative.
Dans les années 1920-1930, une grande partie de son énergie passe dans l’écriture. Il écrit notamment « La Peinture et ses lois » en 1923, « Vers une conscience plastique : La Forme et l’histoire » en 1932, et « Homocentrisme » en 1937.
En 1931, Gleizes adhère au mouvement « Abstraction-création ».
Il réalise plusieurs peintures murales et illustre quelques ouvrages.
Albert Gleizes est mort à Saint-Rémy-de-Provence en 1953.