Antonio Bandeira, peintre brésilien, était autodidacte. Il peint depuis l’âge de 19 ans des scènes de rues, des événements de la vie quotidienne brésilienne du Nordeste. A 22 ans, il quitte Fortaleza pour Rio de Janeiro, poussé par Raymond Warnier, l’attaché culturel de France en visite à Fortaleza. A Rio, Bandeira étudie l’art et obtient une bourse d’études pour Paris. Pendant ses quatre années de séjour il noue des contacts avec les avant-gardes historiques, le cubisme et le fauvisme. Mais Bandeira commence à rejeter l’enseignement académique des Beaux-Arts et fonde avec les peintres Camille Bryen et Wols, le groupe Banbryols, actif de 1948 à 1951.
Ses œuvres sont emblématiques de l’abstraction courant artistique d’après-guerre, en vogue à l’époque. Bandeira montre son intérêt pour un trait furtif, dur et rapide, que l’on trouve dans « les arbres », où les branches d’arbres sont sinueuses et rêches, ou « la Grande Ville », une cité étouffante décomposée dans des nuances de bleu.
Antonio Bandeira décède en 1967 à l’âge de 45 ans, des suites d’une opération. Il est considéré comme un maître de l’aquarelle et le chef de file de l’abstraction lyrique brésilienne.
Ses œuvres sont exposées dans de grands musées comme le MOMA de New York ou le Musée d’art moderne de Paris.